La ferme d’en haut
Editions Albin Michel 2005.
Livre de poche 2007.
Un jour fatigué après une trop longue marche pour son âge, il s’affala près d’un buisson et se laissa aller à s’allonger sur le dos, recevant en plein visage la crudité du ciel. Si cru qu’il fut un peu aveuglé et ferma les yeux. Un bien être extraordinaire l’envahit. Il lui sembla que la terre, sur laquelle il était couché, le pénétrait dans tous ses membres. Puis il perçut le chant des oiseaux, ces chants si différents, des plus aigus au plus tendres ; le froissement des feuillages, le crissement des insectes, toute cette symphonie de la nature qu’il n’avait jamais écoutée, ne s’étant pas arrêter pour l’écouter.